Un coup de pouce pour entreprendre

La Communauté de communes de Montesquieu lance une plate-forme d'aide à la création et à la reprise d'entreprises.

Jean Claverie ouvre la séance. PHOTO « S O »

Café, croissant, présentation, et au boulot ! C'était la semaine dernière à l'hôtel Akena de La Brède. Autour des six créateurs d'entreprise auxquels ce rendez-vous est destiné, environ deux fois plus de « partenaires » : experts, professionnels et consultants prêts à leur tendre la main. Dont Jean Claverie, le maire de Martillac, vice-président de la commission de développement économique de la CCM. 


C'est la Communauté de communes qui régale : c'est l'un des premiers rendez-vous fixés par sa Plateforme d'aide à la création et à la reprise d'entreprise (PACRE), lancée en octobre dernier. 


« On a un service emploi. On a la technopole pour les entreprises innovantes et à forte valeur ajoutée technologique. Il nous manquait quelque chose pour les TPE, les créateurs des secteurs traditionnels », explique l'élu.
Il est vrai que le prétendant au statut de petit patron a de quoi se perdre corps et bien avant d'arriver au bout de son projet. Les dispositifs abondent, mais chacun a ses codes. 


La plateforme « se positionne en amont pour débroussailler les choses », selon Jean Claverie. La CCM a réuni dans la plateforme des partenaires divers, dont la société Espace Gestion, qui exerce dans ce genre d'activité de conseil depuis 28 ans. « Les trois quarts des projets n'aboutissent pas, mais on peut orienter les gens sur autre chose. S'il n'y a pas de montage financier, pas de marché, et pas les compétences, mieux vaut le dire tout de suite. Faire aboutir, c'est parfois faire changer d'idée », dit M. Soler- Vidal, d'Espace Gestion. 


Les porteurs de projet ont droit à des rencontres mensuelles et tous les deux mois, à un « café » comme celui de lundi dernier. Chacun et chacune pouvait s'y informer, mais était aussi entendu individuellement par les experts.
La communauté a dégagé un budget de 30 000 euros pour cette opération et une salariée s'y consacre à mi-temps.